Dans un mois, c’est la fin du(d’un?)
monde, selon le calendrier maya. Qu’est-ce qu’on ferait bien pour souligner ça?
Un petit voyage, bien sûr! Ça adonne plutôt bien, parce que des petits voyages
de fin du monde, il en existe plein. Le Mexique et ses quelques amis au Sud seront
gâtés dans le prochain mois, selon ce qu’on peut lire ici. Même le président balance une petite blague à ce sujet! Une
horloge qui fait le décompte, un mariage en gang sur des ruines ou une
croisière spirituello-culturelle sont parmi les choix offerts. Certaines activités (et surtout certains prix!)
sont un peu intenses, mais dans le fond, l’industrie touristique serait folle
de ne pas essayer d’en profiter un peu! Au mieux, quelques personnes découvriront
la culture maya plus en détails. Au pire, trop de gens se promèneront avec un
t-shirt I survived 12/12/21.
Mais là je vous entends dire « hey,
la touriste sans passeport, après un silence de plusieurs mois, as-tu oublié
que ton blogue est là pour parler de ce qui se passe chez toi? » Vous avez
raison, c’est pourquoi j’ai ensuite cherché quoi faire pour une fin du monde
sans passeport. Évidemment, la culture maya au Canada est assez tranquille, alors
je n’ai pas trouvé beaucoup d’activités spéciales du 21 décembre. Le musée
McCord présente une exposition de
caricatures sous le thème de la fin du monde, que l’on peut aussi voir sur le
site internet du musée montréalais. Unibroue a évidemment su profiter de la
fameuse date pour lancer sa promesse du dernier toast. J’étais assez satisfaite en voyant la liste de bars, le
t-shirt et ladite promesse, parce que je venais de me demander à quel point les
ventes de bière La fin du monde allait augmenter en décembre. Plusieurs se
diront, tant qu’à tous mourir, aussi bien le faire autour d’une bière!
En effet, l’option fin du monde
fêtarde est assez respectable, surtout qu’on peut fêter en masse sans lendemain
de veille! C’est l’un de mes quatre choix pour le 21 décembre. Il existe aussi
la fin du monde « retour aux sources », comme revisiter son lieu
préféré d’enfance, le camping, la plage où on allait avec les amis, quelque
chose de plus serein et cyclique, quoi. La troisième catégorie est celle de la
fin du monde « tant qu’à y passer… », où là on planifie un saut en
parachute ou une promenade autour de la tour du CN, se disant que si ça vire mal, au moins on aura eu une belle vue
et un minimum de sensation forte! Finalement, il y a aussi l’option fin du
monde « pffft! » qui se traduirait par un voyage sur la
Basse-Côte-Nord, dans le Nunavik ou autres endroits magnifiques où la route ne
se rend pas…parce peut-être que la fin du monde n’osera pas aller voir l’autre
bord du chemin.
J’ai encore un mois pour décider
ce que je ferai le 21,
mais je sais déjà que je guide le 22.
Fin du mondement vôtre,
Sarah sans passeport
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