jeudi 22 novembre 2012

Le jour sans lendemain

Dans un mois, c’est la fin du(d’un?) monde, selon le calendrier maya. Qu’est-ce qu’on ferait bien pour souligner ça? Un petit voyage, bien sûr! Ça adonne plutôt bien, parce que des petits voyages de fin du monde, il en existe plein. Le Mexique et ses quelques amis au Sud seront gâtés dans le prochain mois, selon ce qu’on peut lire ici. Même le président balance une petite blague à ce sujet! Une horloge qui fait le décompte, un mariage en gang sur des ruines ou une croisière spirituello-culturelle sont parmi les choix offerts. Certaines activités (et surtout certains prix!) sont un peu intenses, mais dans le fond, l’industrie touristique serait folle de ne pas essayer d’en profiter un peu! Au mieux, quelques personnes découvriront la culture maya plus en détails. Au pire, trop de gens se promèneront avec un t-shirt I survived 12/12/21.

Mais là je vous entends dire « hey, la touriste sans passeport, après un silence de plusieurs mois, as-tu oublié que ton blogue est là pour parler de ce qui se passe chez toi? » Vous avez raison, c’est pourquoi j’ai ensuite cherché quoi faire pour une fin du monde sans passeport. Évidemment, la culture maya au Canada est assez tranquille, alors je n’ai pas trouvé beaucoup d’activités spéciales du 21 décembre. Le musée McCord présente une exposition de caricatures sous le thème de la fin du monde, que l’on peut aussi voir sur le site internet du musée montréalais. Unibroue a évidemment su profiter de la fameuse date pour lancer sa promesse du dernier toast. J’étais assez satisfaite en voyant la liste de bars, le t-shirt et ladite promesse, parce que je venais de me demander à quel point les ventes de bière La fin du monde allait augmenter en décembre. Plusieurs se diront, tant qu’à tous mourir, aussi bien le faire autour d’une bière!

En effet, l’option fin du monde fêtarde est assez respectable, surtout qu’on peut fêter en masse sans lendemain de veille! C’est l’un de mes quatre choix pour le 21 décembre. Il existe aussi la fin du monde « retour aux sources », comme revisiter son lieu préféré d’enfance, le camping, la plage où on allait avec les amis, quelque chose de plus serein et cyclique, quoi. La troisième catégorie est celle de la fin du monde « tant qu’à y passer… », où là on planifie un saut en parachute ou une promenade autour de la tour du CN, se disant que si ça vire mal, au moins on aura eu une belle vue et un minimum de sensation forte! Finalement, il y a aussi l’option fin du monde « pffft! » qui se traduirait par un voyage sur la Basse-Côte-Nord, dans le Nunavik ou autres endroits magnifiques où la route ne se rend pas…parce peut-être que la fin du monde n’osera pas aller voir l’autre bord du chemin.

J’ai encore un mois pour décider ce que je ferai le 21, 
mais je sais déjà que je guide le 22.

Fin du mondement vôtre,
Sarah sans passeport 

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