mercredi 29 mai 2013

Une île à pied, ça use, ça use…. (4 de 4 …de 5 finalement!)

Entre le 10 et le 13 mai, chum sans passeport et moi avons pris une petite marche… Nous avons fait le tour de l’île d’Orléans à pied. Soixante-sept kilomètres et quelques nouveaux muscles plus tard, voici un résumé en quatre cinq temps de nos vacances à 20 minutes de chez nous!

Jour 4  Saint-Laurent – Sainte-Pétronille – Saint-Pierre 14,9 km

Étrange sentiment en ce lundi matin qu’est celui de réaliser que dans quelques heures nous aurons complété notre tour de l’île à pied. Situation similaire à celle de la dernière journée d’un voyage que l’on passe dans quelques aéroports et avions différents (oui quelques, j’ai souvent 14 escales il me semble!) Mais avant de rentrer à la maison, il reste un petit 15 kilomètres à marcher, précédé d’un succulent déjeuner qui fait encore rêver mes papilles!

Comme nous avons hérité du chalet à quelques mètres du gîte lui-même, nous n’avons pas rencontré nos hôtes avant d’arriver pour le déjeuner un peu avant 9h. Entrée (encore une entrée en déjeuner!!) de yogourt, petits fruits, muesli et sirop d’érable, le tout suivi par un œuf bénédictine version italienne avec roquette et prosciutto avec plein de pain frais et confitures locales! Je ne sais pas si je referai le tour de l’île à pied un jour, mais est-ce que je pourrais juste retourner déjeuner dans les gîtes svp??? Notre but était de partir pas trop tard (comme dans 10h au lieu de 11h15 comme nous avons fait les deux autres matins!), mais la discussion étant trop intéressante, le déjeuner a duré presque deux heures! J’étais bien contente d’avoir lu le journal local (voir texte 3 sur 4) pour jaser du projet de piste cyclable, tout comme du tourisme en général dans le coin et de leur vie familiale d’insulaires des dernières années.

Nous reprenons la route qui, pour la seule fois, est un tout petit peu cardio pour quelques minutes. Ça monte dès le départ vers l’ouest de l’île. Les repères de distance sont plus évidents dans cette section : route des Prêtres, rue Prévost et le début des arbres que nous commençons à avoir hâte de voir étant donné les forts vents. Les deux tiers du trajet de la journée maintenant complétés, nous arrêtons à la chocolaterie pour un léger dîner et quelques chocolats, dont certains en réserve que nous nous donnons le droit de manger seulement un coup dans l’auto. Sainte-Pétronille a aussi plusieurs affiches racontant l’histoire du plus «jeune» village de l’île. Nous en lisons quelques-unes, mais le vent et les pieds ayant hâte d’être en congé nous convainquent de revenir faire la visite complète une autre fois.
 
Lundi début d'après-midi : voir Québec nous rappelle que le voyage tire à sa fin...
et qu'on n'a pas besoin d'aller bien loin pour voyager!
Voir Québec au loin-pas-si-loin nous rappelle que ça fait presque 72 heures que nous sommes à pied, à dormir dans des gîtes, à manger et boire localement autant que possible, à découvrir des parties de l’histoire d’un endroit qui est à quelques minutes en voiture de chez nous! Un endroit où nous venons parfois passer que quelques heures par plaisir (gustatif la plupart du temps!), un endroit que je fais découvrir à des touristes – avec passeport habituellement.

La chute Montmorency est particulièrement grosse ces temps-ci...
la Dame Blanche nous a encouragés pour les quelques kilomètres qui restaient!
Puis nous voyons la Chute Montmorency…le pont…l’unique feu de circulation…et l’auto! Nos mollets se font des high five d’avoir réussi le défi! Le tour est terminé…j’ai plein de réflexions en tête à la suite de ce voyage un tantinet inusité…ce sera l’objet du 5e texte de 4 je crois bien.

Merci à tous ceux que nous avons rencontrés sur notre chemin, qui nous ont dit bon courage, ou appelés les courageux, même si ce n’est pas du courage, c’est presqu’un luxe de se permettre de prendre 4 jours et 3 nuits pour voyager au ralenti dans sa propre région! Un luxe que je conseille à tous les marcheurs ayant du temps, un manteau de pluie et des bons souliers!

Pédestrokilométriquement vôtre, 
Sarah sans passeport


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