jeudi 30 mai 2013

Une île à pied, ça use, ça use (5 de 4!)

Entre le 10 et le 13 mai, chum sans passeport et moi avons pris une petite marche… Nous avons fait le tour de l’île d’Orléans à pied. Soixante-sept kilomètres et quelques nouveaux muscles plus tard, voici quelques réflexions concernant  nos vacances à 20 minutes de chez nous!

Jour 5 et +   Réflexions un coup nu-pieds et les mollets en congé - 0 km!

Le tour de l’île à pied n’est pas aussi original que ce que je pensais
Je savais que nous n’étions pas les premiers à le faire, mais je ne pensais pas que c’était presque la nouvelle activité tendance! Il paraît que beaucoup le font en entraînement pré-Compostelle. La plupart des gens le font apparemment en 3 jours et partent vers Sainte-Pétronille en premier pour descendre les côtes à Saint-Laurent, au lieu de les monter comme nous l’avons fait. Je trouve qu’elles ne sont vraiment pas assez intenses pour influencer la direction de notre marche! De toute façon, il me semblait invraisemblable de partir à droite après le pont et donc de commencer avec la vue sur Québec. Comme c’est, selon les dires de plusieurs personnes rencontrées en chemin, de plus en plus populaire, j’ai bien hâte de voir si les marcheurs seront considérés dans le futur projet de piste cyclable. Habituellement, les marcheurs ne sont pas les bienvenus sur une piste cyclable, mais si elle prend forme, ce sera tentant d’y être au lieu de se faire frôler par des camions remplis de fruits et légumes. Est-ce qu’il y aura une section pédestre dans ce projet?

Quel beau pied-à-terre pour des vacances dans la région
Je m’imagine très bien passer quelques jours dans un chalet sur l’île comme pied-à-terre pour faire d’autres découvertes sans passeport dans la région. Ambiance totalement différente de la ville, sans être bien loin et il y a plusieurs activités plein-air et culturelles faisables à proximité en plus de plein de bonne bouffe et bonnes choses à  boire! Et la dépense d’essence est assez minime!

Les notions d’espace et de temps chamboulées
Vous savez en voyage, on passe d’une ville à l’autre, parfois d’un pays à l’autre en quelques heures. On déjeune à un endroit et on soupe ailleurs en pensant qu’on ne reverra probablement plus jamais la ville du matin. Eh bien j’avais à peu près le même sentiment lorsque nous quittions une zone de maximum 50 km/h indiquant la fin d’un des six villages de l’île. J’ai surtout pensé à ça à Saint-Laurent, quand j’ai réalisé qu’il n’y a plus d’affiche sur les lampadaires comme à Saint-Jean et qu’il n’y en aura plus. Même chose quand on expliquait le trajet aux gens rencontrés, parlant de notre première nuit à Sainte-Famille, ça semblait siiiii loin Sainte-Famille, que nous avions quitté il y a un gros 30 heures!! Mais bon, contrairement à certains pays visités, là je sais pertinemment que je retournerai à l’île d’Orléans bientôt!

Et maintenant ?
Loin, mais vraiment loin, l’idée – et l’intérêt – pour nous de faire le chemin de Compostelle, mais il faut dire que cette méthode de voyage au ralenti m’a donné envie d’en faire d’autres. Une dame nous avait d’ailleurs demandé si on faisait souvent « le tour de quelque chose ». Ça sonnait un peu étrange sur le coup, mais il faut dire qu’on s’est effectivement demandé quels autres endroits nous pourrions visiter par le même moyen de transport. Île-aux-coudres? Île-aux-grues? Île de Montréal? Australie? Groenland? Des suggestions, quelqu’un?

Réflexions pédestrokilométriquement vôtre,
Sarah sans passeport

1 commentaire:

  1. L'Isle-aux-Coudres, ça prend à peine une journée à pied, mais c'est un beau périple! Un arrêt à la boutique des Vergers Pedneault boire un bon cidre de poire, un arrêt à la boulangerie pour une brioche aux framboises et une vue à couper le souffle!

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