J’ai acheté mon billet d’avion pour me rendre à Yellowknife lundi le 18. Jusque là, rien d’extraordinaire, puisqu’à cette date, il est fort probable que la capitale ténoise soit isolée du reste en raison du dégel et donc de la fermeture du pont de glace. MAIS je ne vole pas avec n’importe quelle compagnie! J’ai mon billet avec Buffalo! LA compagnie qu’il faut essayer ici, à ce qu’on m’a dit. Les avions datent de la Deuxième Guerre mondiale et les pilotes (surtout Buffalo Joe, le propriétaire) sont connus à la télévision anglophone grâce à l’émission Ice Pilots. Le monsieur habitant Yellowknife qui était assis à côté de moi dans l’avion vers Edmonton m’avait dit qu’il fallait absolument que j’essaie Buffalo et que j’allais voir des vedettes de Ice Pilots! Plusieurs professeurs à qui j’ai dit que j’avais acheté mon billet m’ont aussi dit que c’était un must d’un voyage ici. Je n’ai pas encore écouté d’épisodes de la série, mais ça fait partie de ma liste de choses à faire pour cette semaine! Ah et je ne sais pas à quel point c’était une blague ou pas, mais après avoir réservé mon billet, la secrétaire de l’école m’a demandé si j’avais l’habitude d’être malade dans l’avion… à suivre!
Je suis une vedette locale! Même territoriale!! Ok territoriale francophone…on réduit grandement le nombre de lecteurs! Mardi après-midi, j’ai rencontré la journaliste de l'Aquilon (journal francophone des Territoires du Nord-Ouest). Et depuis hier, l’hebdomadaire dans lequel on parle du projet de théâtre à l’école Boréale de Hay River est disponible sur Internet. Je trouvais ça un peu dommage de parler du projet alors que j’avais vu qu’un seul groupe sur les cinq avec qui je fais des ateliers, mais date de tombée oblige, si on voulait que le spectacle soit annoncé à temps, il fallait que j’en parle au début de mon séjour ici! Si on omet de parler du fait que tout le monde passe dans le journal régulièrement le moindrement qu’il se passe quelque chose, j’ai vraiment l’air d’une vedette du théâtre nordique après même pas une semaine!
Expérimentalement vôtre,
Sarah sans passeport
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